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  • Eva Duquesne

Feuilles, fleurs, bourgeons, racines, à vos paniers !


Photo by Eva Duquesne
Cueillette du jour - Souci, Reine des près, Millepertuis (sauvage) et Lavande officinale

Que ce soit pour consommer ou en usage externe, en début d'été c'est le rush pour cueillir à point nommé les essences qui serviront toute l'année.

Naturalistes, buveurs de tisane et autres amateurs de belles plantes le savent bien, après l'heure, c'est plus l'heure.

Nos petites voisines chlorophylliennes, sont en plus précieuses, fragiles et n'offrent pas toutes leurs pleines vertus à n'importe qui, n'importent quand, s'approchant avec ses gros ciseaux.


Photo by Eva Duquesne
Séchage sur claie

Pas de données scientifiques ou de recette toute faite, il y a déjà de nombreux ouvrages sur la phytothérapie nous expliquant les bienfaits de chacune d'elles, les modes de cueillettes ,les préparations par macérât, alcoolature et distillation, la posologie, des sites pro ou amateurs mettant en lumière les pratiques mais comme dans tout domaine, il y a des contradictions et surtout des spécificités selon les essences…

Alors prenez le temps de vous documenter, croisez les infos, testez quelques plantes que vous connaissez bien avec une flore de poche qui vous évitera des récoltes inutiles.


Quelques tisanes, huile de carotte, poudre d'ortie, fruits séchés… Multiples recettes s'offrent à nous à partir de variétés bien connues et présentant peu de danger .


Le point 0 impact: toujours en vue de limiter notre impact écologique, nous pouvons nous cantonner aux espèces locales, surtout lorsque que pour des maux ou des bienfaits, notre terroir nous permet de cultiver ou de dénicher des variétés qui y poussent toutes seules, nous permettant de:

- passer du thé à la tisane 100% locale

- limiter l'usage des huiles essentielles


Photo by Eva Duquesne
Conservation des plantes aromatiques et futures tisanes

- Limiter les HE ?

Sans remettre en cause l'utilisation des HE, elles sont malgré elles, victimes de la mode du bien être au naturel. Comme toutes ressources naturelles, une fois produites en masse, elles deviennent une pratique controversée. Monoculture du bout du monde énergivore à l'extraction, bilan carbone, etc. Ces essences sont concentrées et trop facilement utilisées en quantité dans nos produits quotidiens entrainant des intoxications dues au surdosage ainsi que des pollutions des eaux à force de HE dans les produits de ménage, dentifrices, eau du bain, savons, désodorisants…


Photo by Katherine Hanlon on Unsplash
Préparation d'onguent

Trop souvent, nous nous retrouvons à acheter une énième HE de sauge et de romarin pour le dentifrice alors qu'ils poussent au pied du mur…

Quoi de plus simple finalement que de les réduire en poudre nous même?


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